Une étude prouve que le Yoga et la méditation influencent notre ADN
Êtes-vous des adeptes du Yoga, du Tai-Chi ou encore de la méditation ? Avez-vous pris l’habitude de vous relaxer ou de faire des exercices permettant de réduire le stress de façon quotidienne et vous sentez que vous allez mieux ? C’est tout à fait normal… Et ce ne sont pas les publicitaires ou les comptes Instagram qui le disent. La science vient de prouver qu’il y aurait un lien entre ces pratiques et une modification de l’ADN.
Méta-étude sur les bienfaits du Yoga
La recherche a été menée conjointement par des Universitaires anglais, belges et hollandais. Elle a été publiée dans la revue Frontiers in Immunology le 16 juin 2017 et il s’agit d’une méta-étude : une étude qui compile les résultats de plusieurs autres études déjà publiées, afin d’en confirmer ou d’en infirmer les conclusions. Cette fois, c’est bien d’une confirmation qu’il s’agit et elle va faire plaisir aux adeptes du Yoga.
L’étude a compilé 18 recherches menées sur une durée de près de 11 ans concernant les bienfaits du Yoga, du Tai-Chi ou encore de la méditation sur le corps. Toutes ces pratiques sont reconnues pour réduire le stress et on sait pertinemment depuis des années que le stress influence de manière négative le corps et la santé. Il paraît donc logique que des pratiques réduisant le stress ont des effets positifs.
Une réduction de la production de Cytokine
Selon les chercheurs, les résultats sont clairement visibles : la pratique quotidienne à hauteur d’une quinzaine de minutes par jour du Yoga, du Tai-Chi ou de toute autre forme de méditation permettrait de réduire la production d’une protéine, la Cytokine. Cette dernière est connue pour être responsable d’un vieillissement accéléré et est soupçonnée de jouer un rôle dans l’apparition de cancers et maladies psychiatriques.
La pratique du Yoga et de la méditation réduirait la production de cette protéine, ce qui revient à une modification du fonctionnement des cellules du corps et donc de l’ADN. Yoga, Tai-Chi et méditation modifient donc l’ADN de l’Homme… dans le bon sens.
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