Économie | "L'indice durée de vie", un dispositif pour lutter contre l'obsolescence programmée
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"L'indice durée de vie", un dispositif pour lutter contre l'obsolescence programmée

Perrine Derobien Publié par Perrine Derobien - le 13 févr. 2018 à 00:00
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Le gouvernement planche actuellement sur la lutte contre l’obsolescence programmée. Il envisage de mettre en place un "indice durée de vie" sur les appareils. Explications.

Un "indice durée de vie" pour lutter contre l’obsolescence programmée

Qui n’a jamais eu de sérieux doutes concernant l’obsolescence programmée d'un de ses appareils ? Une imprimante achetée il y a moins de deux ans et qui ne marche plus, un smartphone qui ne s’allume plus quelques mois après avoir été acheté… Plusieurs fabricants se sont déjà fait épingler et la loi sur la Transition énergétique, adoptée en juillet 2015, est claire sur ce sujet : 300.000 € d'amende et deux ans de prison pour ceux qui feraient ce type d’infraction.

Mais pour lutter contre l’obsolescence programmée, le gouvernement voudrait aller plus loin. Il réfléchit en effet à un nouvel étiquetage, un peu comme celui que l’on trouve sur les appareils électroménagers avec les classes énergétiques. Il s’agirait d’une étiquette qui, grâce à plusieurs informations, permettrait d’obtenir un "indice de durée de vie".  

Un dispositif généralisé dès 2020

Cette étiquette donnerait à chaque appareil une note comprise entre 1 et 10 qui correspondrait à différents critères, comme la robustesse ou la possibilité de changer des pièces. Selon Brune Poirson, secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire en déplacement à Poitiers, « Agir pour allonger la durée de vie des produits, c'est lutter contre une double aberration, écologique et économique » rapporte le Figaro.

L’implantation de ces étiquettes avec un "indice de durée de vie" sur les appareils sera tout d’abord effectué de manière volontaire jusqu’au 1er janvier 2020 puis « le dispositif deviendrait ensuite obligatoire » lit-on dans les colonnes du journal. Autre solution envisagée : des leviers fiscaux avec notamment une TVA réduite pour favoriser la réparation des appareils.

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